Les ouvriers, le plus souvent, sont du côté de l’ombre. Ces hommes qui, durant leur vie de labeur, fabriquent et cisèlent des objets dont d’autres qu’eux jouissent à leur place, n’obtiennent, dans le meilleur des cas, qu’une mesquine médaille du travail à quelques mois de la retraite. A l’instar de Maximilien Luce, valeureux peintre des hauts-fourneaux, Maurice Dehays a choisi d’exprimer l’ardeur silencieuse des obscurs, de ceux-là même qui, jour après jour, font jaillir la richesse de leurs mains sans réellement en profiter (ce privilège étant laissé à ceux qui s’enrichissent du fruit de leurs efforts). Continue reading “MAURICE DEHAYS : UN FILS DU FEU”