La messe dominicale n’a jamais brillé comme un lieu de réflexion d’analyse, de culture, de savoir diffusé et échangé, le catéchisme non plus , ni même les autres occasions rituelles et culturelles des autres religions monothéistes, psalmodier réciter, répéter n’est pas penser, prier non plus. Loin de là… assister à la messe de Noël et ne rien savoir de la récupération, par l’église de cette date « païenne » du solstice d’hiver où se fêtait « sol invictus » ; assister aux baptêmes, mariages et enterrements familiaux devant l’autel et ne jamais avoir entendu parler des évangiles apocryphes ; s’exposer sous des crucifix est passer à côté de l’information que pour le motif retenu contre Jésus à son procès, on ne crucifiait pas, mais on lapidait ; et tant d’autres impasses culturelles pour cause de fétichisation des rites et des pratiques, voilà qui pose problème pour un hypothétique exercice éclairé de sa religion.
Mise en place de la religion…
Cristallisation de l’hystérie d’une époque dans une figure qui catalyse le merveilleux, ramasse les aspirations millénaires, prophétiques et apocalyptiques du moment dans un personnage conceptuel nommé Jésus. Existence nullement historique de cette fiction.
L’amplification et la promotion de cette fable par Paul de Tarse qui se croit mandaté par Dieu quand il se contente de gérer sa propre névrose ; sa haine de soi transformée en haine du monde… son impuissance, son ressentiment, la revanche d’un « avorton », selon son propre terme… et qui permet la réussite d’une secte parmi des milliers à l’époque .
De persécutés et minoritaires, les chrétiens deviennent persécuteurs et majoritaires (conversion de l’empereur Constantin) Lois violentes à l’endroit des non-chrétiens. Éradication de la différence culturelle, bûcher, autodafés, persécutions, confiscation des biens, exils forcés, assistanats, destruction d’édifices païens etc..
Pleins pouvoirs pendant plusieurs siècles, avec pouvoir prétendument issu de dieu (qui ne parle pas, et pour cause, mais que fait parler les prêtres et le clergé. Au nom de dieu, mais via ses prétendus serviteurs, le ciel commande à ce qui doit être fait, pensé vécu et pratique sur terre pour lui être agréable et ses prêtres prétendent porter sa parole et affirment leur compétence dans son interprétation.
Pendant des siècles la religion (les 3 religions monothéistes font couler d’incroyables fleuves de sang. Des guerres, des expéditions punitives, des massacres, des assassinats du colonialisme, des ethnocides, des génocides, des croisades, des inquisitions… aujourd’hui l’hyper terrorisme planétaire.
Avec la religion : le corps est une punition.
la terre : une vallée de larmes .
La vie : une catastrophe.
Le plaisir : un pécher.
Les femmes : une malédiction.
L’intelligence : une présomption.
La volupté : une damnation.
Ni dieu ni maitre! en dehors de maitre Kanter !
Ton blog est très sympa,continue !
Cordialement @ndré